mardi 2 mai 2023

2 mai : Ubud

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Dodo à 21h00 hier soir, réveil à 4h30 ce matin. On essaie de se rendormir mais un Concerto de Cocoricos en si majeur se déclenche et gâche nos plans.  Nous finissons par aller déjeuner dans la salle à manger en plein-air juste devant notre bungalow.


Le jus mauve nous intrigue, finalement c'est du jus de fruit du dragon. Délicieux! 

Photo-shoot ensuite des travailleurs infatiguables qui oeuvrent jour et nuit dans les rizières : les canards. 



Nous allons ensuite en ville.  Ubud est une des villes les plus touristiques au monde, le trafic est horrible, ça pue, c'est bruyant, c'est bourré d'attrapes-touristes et de touristes attrapés, mais elle reste bizarrement une ville attachante, très belle, avec des constructions et des statues incroyables, des traditions touchantes, et, surtout, des habitants qui ont le coeur sur la main et le sourire aux lèvres.  

Le petit tas jaune sur le trottoir se retrouve par centaines dans la ville, sur le seuil des maisons, des magasins, parfois sur des motos. Bref, il y en partout et c'est évidemment très mal vu de marcher dessus, mais pas évident de ne pas le faire! À noter que les offrandes déposées par terre sont pour apaiser les démons et celles en hauteur servent à remercier des divinités.  Pour plus d'explications sur les offrandes, voir ce site .

Un des magnifiques temples ou palais de la ville. La petite offrande est là.  Et là aussi :

Une des nombreuses portes somptueuses qui accueille les habitants et les visiteurs de la maison derrière. On dirait que la ville n'est faite que de ces temples et de ce constructions majestueuses.  Et on entend souvent les ouvriers sculpter les pierres des nouvelles habitations ou des temples qui se rajouteront aux autres oeuvres d'art. 

Pour aller à Ubud depuis notre hôtel, nous devons emprunter un chemin interdit aux autos qui serpente à travers les rizières pendant environ 1 km avant de rejoindre la folie citadine.  Nous le prenons plusieurs fois par jour et c'est toujours agréable.


Nous allons d'abord acheter une carte SIM: 35gigs pour 18$.  Puis, retour à l'hôtel pour se préparer à aller chercher nos motos. Ça veut dire mettre nos jambières inconfortables, prendre nos casques,  nos gants, notre manteau, préparer le sac à dos avec les papiers, la Gopro et autres bébelles.  Et repartir ensuite sur le petit chemin pour rejoindre notre chauffeur qui nous attendra à 12h30. Fait chaud.

Pour vous donner une idée du trafic, le point pour la remise des motos est à 11km et cela prend 40 minutes pour s'y rendre.  Et le chauffeur avait prévu 1h30, il était surpris de la "fluidité" de la circulation. Haha.

Mais, bon, il y a de jolis spots le long de la route. 

Finalement grâce au trafic "fluide", nous arrivons une heure avant le rendez-vous.  Nous allons repérer la place, trouvons les motos, ouf la mienne devrait m'aller, elle est un peu grande, mais très légère.
Nous allons ensuite prendre un lunch dans un petit restaurant climatisé (aaaah), le Kantin Koe : soupe ramen pour moi (ben oui, l'idée du siècle la soupe à 30 degrés dehors!), hamburger pour Jacques.

Retour aux motos, le loueur est là, nous présente nos montures, vérifie avec nous les bobos, on s'habille (manteau, gants, casque, ouffff, ça ne nous rafraîchit pas) et on part (après avoir fait une folle de moi devant les spectateurs en oubliant de tourner la clé et en me demandant pourquoi la moto ne démarrait pas, pff).

Que dire... on se rend compte rapidement que les motos ont plein de petits bobos. Le stress monte, déjà qu'il faut gérer la conduite dans une circulation d'enfer, si il faut en plus gérer la mécanique, on n'est pas sortis du bois!

Je négocie comme une cruche mon premier rond-point, j'ai droit à quelques insultes et je manque le tournant, du coup, faire un u-turn s'avère un vrai défi dans le trafic, mais bon, je finis par rejoindre Jacques et nous continuons tant bien que mal.  

On découvre aussi rapidement que si on veut pas se transformer en petits cochons rôtis dans les bouchons de circulation, il faut faire comme les autres motards et louvoyer autour des autos. Intéressant. Un vrai ballet qui se déroule de façon surprenant sans anicroche mais avec beaucoup d'adrénaline!


Finalement, le petit chemin étroit qui nous amène à l'hôtel et que Jacques craignait d'affronter en moto est un "piece of cake" comparé au reste!

Nous stationnons les motos, faisons ensuite la liste de leurs bobos, et Jacques appelle le loueur. Finalement, comme la liste est un peu trop importante, le loueur enverra des gars chercher les motos demain matin pour les faire réparer et ils nous les ramèneront ensuite.  

Nous repartons ensuite en marchant pour nous promener dans la ville.  Mon but : atteindre le Campuhan Ridge Walk, un chemin sur une crête surplombant des rizières. Il est 5h30 quand nous y arrivons, fatigués par la journée, la marche difficile le long des rues bruyantes et achalandées aux trottoirs minuscules peu adaptés à la foule de piétons, la chaleur qui nous a mis en lavette... 
Nous avons du mal à trouver l'entrée, quelques essais-erreurs, le début du sentier est un peu pénible, beaucoup de montée, je traîne Jacques qui est écoeuré. Nous marchons environ 1 km avant de déclarer forfait, vaincus par les moustiques, la chaleur et la fatigue, et nous retournons vers la ville, pour essayer de trouver un restaurant pour le souper. 



On dépasse la zone touristique et ses restaurants à 40$ pour 2, je vise un petit restau dont j'ai lu de bonnes critiques, d'après Google Map, il ne reste "que" 850 mètres. Jamais vu un 850 mètres si long.

Petit mésaventure : j'ai déjà dit que les trottoirs sont étroits, et impossible de marcher dans la rue avec les autos qui arrivent de partout. Devant nous, une genre de barricade en plastique, avec une auto stationnée à côté, ce qui nous empêche de la contourner.  Jacques tasse donc la barricade pour passer, fait un pas... et disparaît dans un égout ouvert, que les barricades bloquaient pour éviter les accidents.  Plus de peur que de mal, mais ouf!  

La barricade (photo prise au retour, l'auto est partie)

Le Trou 

Bon, 850 longs mètres plus loin, on finit par trouver le restau... fermé.  On revient sur nos pas et on s'engouffre dans le premier restaurant qu'on trouve, le Kedai Ubud.  Pizza très chiche pour Jacques, quesadilla pas si mal pour moi. 



Retour à l'hôtel ensuite et dodo bien mérité! 

  
Trajets en moto et à pied 



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